La prostitution, selon les signataires d’une tribune publiée ce mercredi 22 août dans le Nouvel Observateur serait la forme la plus moderne et aboutie de la liberté sexuelle et du droit de disposer de son corps.
A chaque fois que ce sujet s'impose dans l'espace public et que l'opinion penche plus largement en faveur d'une loi sanctionnant l'achat de services sexuels, le lobby des clients se met en mouvement pour défendre sa propre liberté de consommer. Des intellectuel(le)s, qui confondent libertinage dans les beaux quartiers et exploitation sexuelle, volent à leur secours pour leur donner la respectabilité qui leur fait défaut. Elizabeth Badinter qui s'est éloignée depuis bien longtemps des mouvements féministes leur offre sa notoriété. Leurs arguments n'en sont en rien rehaussés
Le débat est ouvert. Nous le mènerons, sans crainte des pressions, des contre vérités ou des caricatures. 200 femmes et hommes, militants associatifs, élus locaux, parlementaires réunis aujourd'hui à l'initiative de l'Assemblée des Femmes à la Rochelle livreront au débat tous les éléments nécessaires à la compréhension sociale et symbolique du système prostitueur.
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Yvette Roudy, présidente d’honneur et fondatrice de l’Assemblée des femmes
Danielle Bousquet, Présidente de l’Assemblée des Femmes
Thalia Breton, Présidente d’Osez le féminisme
Stéphanie Caradec, militante féministe
Margaux Collet, militante féministe
Françoise Durand, vice-présidente de l’Assemblée des Femmes
Patric Jean, réalisateur
Gaëlle Lenfant, Secrétaire Nationale adjointe PS aux droits des femmes
Ségolène Neuville, députée des Pyrénées Orientales
Maud Olivier, députée de l’Essonne
Linda Ramoul, militante féministe
Laurence Rossignol, sénatrice de l’Oise, Vice-Présidente de la Région Picardie
Romain Sabathier, Assemblée des Femmes
Claire Schmitt, militante féministe
Colette Stephan, Trésorière de l’Assemblée des Femmes
Suzanne Tallard, députée de Charente Maritime
Grégoire Théry, Mouvement du Nid
