UN PAS DE PLUS AVEC LA PROMESSE D’UN PROJET DE LOI
La proposition des parlementaires va devenir un projet de loi de révision constitutionnelle porté par le gouvernement et soumis au vote du Parlement ou une mesure parmi un ensemble de propositions ?
L’Assemblée des Femmes demande UN PROJET DE LOI SPECIFIQUE.
Le 31 janvier l’Assemblée des Femmes appelait le Sénat à voter pour l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution et soulignait l’importance capitale de cette liberté fondamentale rappelant ainsi les combats menés par des femmes et des hommes convaincues-us que la liberté des femmes dépend de leur capacité à disposer de leur corps.
Déjà votée par le Parlement – le 24 novembre 2022 par l’Assemblée nationale et le 1er février 2023 par le Sénat – l’inscription de l’IVG dans la Constitution se prépare pour un nouveau parcours parlementaire.
Le projet de loi sera inclus dans une révision constitutionnelle d’ensemble plutôt que par un texte spécifique. Cela présage des difficultés de compromis à trouver entre les parlementaires selon les mesures qui accompagneront l’inscription de l’IVG dans la Constitution.
Aussi, il s’agit de réaffirmer avec force que ce droit inaliénable et unique doit vivre de discussions faisant l’objet de toutes les attentions.
Nous demandons que la constitutionnalisation du droit à l’avortement ne soit pas une disposition éparse dans un texte global mais bien l’objet unique du projet de loi.
Les femmes méritent toute la considération nécessaire et la France peut et doit montrer l’exemple en la matière. Cela nous oblige ! Car il s’agit pour le pays de rappeler en son sein et au monde entier que les femmes sont des sujets à part entière et non des objets ou variables d’ajustements en fonction des actualités.